Depuis la Déclaration des droits
de l'homme et du citoyen de 1789, la France est souvent appelée « la patrie des
droits de l'homme », en raison de la vocation universelle de cette première déclaration
des droits de l'homme.
La triade Liberté, Égalité,
Fraternité est la devise officielle de la République française depuis l'article
4 de la Constitution de 1848 de la IIe République, inscrite à partir du
centenaire de la Prise de la Bastille qui devient fête nationale sur les
frontons des édifices publics sous la IIIe République et reprise dans l'article
2 de la Constitution de 1958 de la Ve République.
Liberté, Égalité, Fraternité
était la devise de la Révolution française. Le slogan a survécu à la
révolution, devenant le cri des militants en faveur d’une démocratie libérale
ou constitutionnelle et du renversement des gouvernements oppressifs pour y
parvenir.
La devise de la République
française est aujourd’hui inscrite sur de nombreux bâtiments publics et
documents officiels. Ainsi, l’article
1er de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen d’août 1789,
reconnaît que tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
“La Liberté guidant le peuple” c’est une peinture de Eugène Delacroix alusive à la Révolution Française de juillet de 1830. Une femme representant la Liberté, guide le peuple brandissant le drapeau tricolore de la révolution.
La Déclaration des
Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789
Inspirée de la déclaration de
l'indépendance américaine de 1776 et de l'esprit des Lumières, la Déclaration
des droits de l'homme et du citoyen de 1789 marquait le début d'une ère
politique nouvelle. Elle n’a
cessé dés lors d’être une référence. La Ve République a explicité son
attachement à elle en la citant dans le préambule de sa constitution, et le
Conseil constitutionnel a reconnu en 1971 sa valeur constitutionnelle.
La Déclaration des droits de l'homme et du
citoyen est née à l’été 1789, du projet de l’Assemblée constituante, formée par
la réunion des États Généraux, de rédiger une nouvelle Constitution, et de la
faire précéder d’une déclaration de principes.
Constitution de la République Française (22 août 1795).
La Statue de la Liberté
La statue de la Liberté ou “La
Liberté éclairant le monde”, ou, simplement, “Liberté” est l'un des monuments
les plus célèbres des États-Unis. Cette statue monumentale est située à New York, sur Liberty Island, au
sud de Manhattan, à l'embouchure du fleuve Hudson et à proximité d’Ellis
Island.
Construite et assemblée en France, sur une idée
en 1865 du juriste Édouard Lefebvre de Laboulaye, au moment d'une collecte du
quotidien Le Phare de la Loire pour
honorer la veuve d'Abraham Lincoln, la statue fut offerte par le peuple
français aux Américains, en signe d'amitié, et dévoilée au grand jour le 28
octobre 1886 en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland, pour le
centenaire de la Déclaration d'indépendance américaine.
La réalisation et la maîtrise
d’œuvre en furent confiées en 1871 au Français Auguste Bartholdi et l'énorme
socle permettant de porter sa hauteur de 46 mètres à 80 mètres, pour un total
de 225 tonnes, à une collecte des fonds américaine dirigée par le procureur
général, William M. Evarts, mais les travaux s'arrêtèrent aux fondations,
suscitant des critiques de la presse américaine face à un projet jugé démesuré.
Le journaliste Joseph
Pulitzer, « précurseur » 5 d'une « presse d'investigation engagée »
socialement5 accepta de mobiliser les premières pages de son quotidien New York
World pour récolter plus d'argent, gagnant aussi grâce à ce geste 50000
nouveaux abonnés.
Pour le choix du cuivre, l'architecte Eugène
Viollet-le-Duc eut l'idée de la technique du repoussé et à sa mort en 1879,
Bartholdi fit appel à l'ingénieur Gustave Eiffel, qui imagina un pylône
métallique supportant les plaques de cuivre martelées et fixées.
Le musée des Arts et Métiers détient deux
copies de la statue. Tout d’abord, le modèle authentique de la Liberté
éclairant le monde. Elle est installée depuis 2010 dans les jardins du
musée dans le square du général Morin à l’angle de la rue Réaumur et de la rue
Vaucanson. Elle porte le numéro 1 du tirage original qui en compte 12. À l’intérieur
du musée est exposé le plâtre original de la statue qui aurait permis à
Bartholdi de concevoir le grand modèle.
Paris compte six répliques de la statue de la Liberté.
La Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme
Eleanor Roosevelt (1949)
Signée à Paris le 10 décembre 1948, tout comme
la Convention européenne des droits de l'homme, née à Rome le 4 novembre 1950,
revendiquent le même héritage.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est un document
servant de feuille de route mondiale en matière de liberté et d’égalité et qui
protège les droits de chaque personne, partout dans le monde.
Pour la première fois, le monde a
adopté un document en vertu duquel tous les humains sont libres et égaux,
indépendamment de leur genre, de la couleur de leur peau, de leurs croyances,
de leur religion ou de toute autre caractéristique.
Les 30 droits et libertés
comprennent le droit de ne pas être soumis à la torture, le droit à la liberté
d’expression, le droit à l’éducation et le droit de solliciter asile. Elle
prévoit des droits civils et politiques, comme le droit à la vie, le droit à la
liberté et le droit à la vie privée, ainsi des droits économiques, sociaux et
culturels, comme le droit à la sécurité sociale, à la santé et à un logement convenable.
Elle a été adoptée le 10 décembre
1948 par l’Organisation des Nations Unies juste après la création de celle-ci,
en réaction aux «actes de barbarie qui ont révolté la conscience de l’humanité»
pendant la Seconde Guerre mondiale. Son adoption reconnaît les droits humains
comme la base de la liberté, de la justice et de la paix.
Elle définit 30 droits et libertés inhérents à
tous les humains et dont personne ne peut les priver. Aujourd’hui encore, ces
droits constituent la base de l’ensemble du droit international en matière de
droits humains.
Turmas 7º A e B – EBS da Povoação
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